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L’Afrique s’est résolue à mettre en place un marché unique du transport aérien

[Africa Diligence]Le ministre de l’aviation, le sénateur Hadi Sirika, a déclaré que l’Afrique avait décidé de mettre en œuvre un marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM) pour faire progresser la libéralisation. Cette déclaration intervient alors que l’autorité de l’aviation civile nigériane (NCAA) a révélé qu’elle cherchait à être retirée du secteur public.

M. Sirika l’a fait savoir le week-end dernier lors de son discours de clôture d’une manifestation de cinq jours organisée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur la négociation des services aériens (ICAN2022) à Abuja.

Il a déclaré que le SAATM, qui est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, stimulerait le programme d’intégration économique du continent.

Selon lui, le SAATM veillera à ce que l’aviation joue un rôle majeur dans la connexion de l’Afrique, la promotion de son intégration sociale, économique et politique et la stimulation du commerce et du tourisme intra-africains qui en résulte. Le ministre a noté que le SAATM a été créé pour accélérer la mise en œuvre complète de la Décision de Yamoussoukro.

« Je suis très enthousiaste car vous avez passé environ une semaine avec nous. J’étais tout aussi enthousiaste à l’idée que le Nigeria accueille cet événement très important.

« Nous en avons tiré de nouveaux développements, en particulier notre volonté de mettre en œuvre le marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM).

« Cela s’inscrit dans l’esprit de l’actualisation de l’Agenda 2063, qui unifiera et intégrera l’Afrique et reliera ses peuples, son avenir et sa posture.

« Cela ouvrira également les frontières pour connecter le monde entier.

« L’aviation doit jouer son rôle en connectant nos marchés, nos lieux, nos amis et nos familles, entre autres », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que la série d’engagements et de négociations pendant l’événement indiquait que « l’ICAAN 2022 a été livré objectivement. « 

Sirika a déclaré que les réalisations en matière de ressources humaines et de services, l’amélioration de certains protocoles d’accord (MoU) au sein des États au cours de l’événement, permettraient finalement de co-augmenter la connectivité aérienne en Afrique et dans le monde.

S’exprimant également, le ministre des transports de la République des Seychelles, M. Anthony Derjacques, a déclaré que le SAATM ouvrirait le ciel africain et promouvrait la valeur de l’aviation sur tout le continent.

M. Derjacques a également déclaré que l’ouverture des arrangements aériens stimulerait le trafic, stimulerait les économies et créerait des emplois.

Pour sa part, M. Mohamed Rahma, directeur du Bureau du transport aérien de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), a félicité le Nigeria et les autres parties prenantes pour leur contribution au succès de l’événement ICAAN 2022 au Nigeria.

Selon lui, 63 États (47 en personne et 16 virtuels), 417 participants (321 en personne et 96 virtuels), ont été impliqués dans les différentes réunions de l’événement.

M. Rahma a déclaré que la vision à long terme de l’OACI pour la libération du transport aérien international était d’améliorer les besoins sociaux et économiques, d’élargir les marchés et les collaborations des États à travers le monde.

Pendant ce temps, la NCAA a révélé qu’elle cherchait à faire retirer l’agence du secteur des services publics.

Le directeur général de la NCAA, le capitaine Nuhu Musa, l’a révélé ce week-end lors de la cérémonie de clôture du même événement qui s’est tenu à Abuja.

Selon Nuhu, cela était devenu nécessaire parce que les membres du personnel de l’agence étaient censés gagner au moins le même salaire, voire mieux, que les personnes qu’ils supervisaient, ajoutant que la NCAA étant une organisation du secteur public, elle était donc soumise aux règles du service public.

Il a toutefois indiqué que la NCAA communiquait avec le ministère de l’Aviation et l’Assemblée nationale pour voir comment le processus pourrait être réalisé, ajoutant toutefois qu’il s’agissait d’un processus très long.

Il a ajouté qu’ils s’entretenaient également avec des experts du secteur pour obtenir des conseils et des expériences afin d’attirer des jeunes en nombre et en qualité suffisants pour avoir un impact significatif sur l’industrie aéronautique.

Répondant aux questions des journalistes sur la manière dont l’agence peut contribuer à améliorer la numération de son personnel, M. Nuhu a déclaré : « C’est une question très importante que l’industrie a soulevée ; ce sont eux qui souffrent le plus lorsque nous n’avons pas le personnel adéquat pour fournir les services qu’ils attendent de nous.

« Plusieurs recommandations de documents de l’OACI révèlent que la division d’inspection, les inspecteurs et tous ceux qui servent l’industrie sont censés gagner au moins le même salaire que les personnes qu’ils supervisent, mais la NCAA étant une organisation du secteur public, elle est soumise aux règles de la fonction publique.

« Nous communiquons avec les autorités compétentes, le ministère de l’aviation et l’Assemblée nationale afin de voir comment la NCAA peut être retirée du secteur du service public. »

La Rédaction (avec Chinedu Eze et LB)

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