Intelligence économique: une semaine d’actualité

(Africa Diligence) Petit tour d’horizon des principaux faits marquants de la semaine du 27 janvier 2014 dans le domaine de l’intelligence économique. Au menu: l’ouverture de Deloitte Tchad, l’innovation comme moteur de la croissance, les brevets pharmaceutiques, la surveillance numérique et le tourisme marocain.

  • 27 Janvier 2014: « A votre avis : pourquoi Deloitte s’installe-t-il au Tchad ? »
  • Lu dans Africa Diligence

Le rapport 2014 « Doing Business » de la Banque mondiale classe le Tchad dernier pays où il est facile de faire des affaires. Pourtant Deloitte, leader mondial de l’audit et du conseil, a décidé de l’ouverture d’un bureau à N’Djamena. Deloitte se fixe pour mission d’accompagner au plus près les acteurs de ce pays qui contribuent à son émergence économique. Pour Guy Gweth, CEO de Knowdys Consulting group, là où les analystes de Coface ou de Brettons Woods parlent du Tchad en termes de « climat des affaires peu favorable au secteur privé » ; de « menaces sécuritaires régionales » ; d’« agriculture exposée aux aléas climatiques » ; de « risque d’insécurité alimentaire » et d’ « enclavement géographique », Deloitte voit une opportunité d’accompagner les acteurs nationaux et internationaux et du secteur public dans les « secteurs Mining et Oil & Gas ».

  • 28 janvier 2014 : « L’innovation, moteur de la croissance : au-delà des lieux communs… »
  • Lu dans Le Cercle/Les Echos

Le contexte économique mondial appelle les entreprises à innover et à aller chercher des relais de croissance au-delà des frontières. L’innovation, apparait ainsi comme le véritable moteur de croissance, indispensable dans un monde globalisé. Au-delà des produits et services, l’innovation doit nourrir l’ensemble de la chaine de valeur de l’entreprise : en améliorant les process, l’innovation permet de gagner en productivité et compétitivité ; l’innovation en matière de distribution (« go to market ») permet de se différencier de ses concurrents ; dans le domaine des ressources humaines et de la RSE, l’innovation est moteur de l’attractivité et de la rétention des talents.

  • 29 janvier 2014: « Les brevets pharmaceutiques, entre soutien à l’innovation et accès aux soins »
  • Lu sur le Portail de l’IE

Au-delà  des passions et enthousiasmes médiatiques qu’il peut susciter, le domaine pharmaceutique a la particularité de faire intervenir des entreprises privées pour satisfaire les objectifs de politiques publiques. Il s’agit d’un sujet sensible des négociations sur l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique. La question de la propriété intellectuelle (PI) dans le domaine pharmaceutique demeure donc en suspens. En réalité, Il est difficile de se retrouver entre les pays en développement qui s’attachent à l’accès aux soins, les pays développés dont le souci est celui du coût de l’innovation, les intérêts de Big Pharma et les cris d’alertes des ONG. Ces préoccupations sont aujourd’hui exacerbées à cause de l’ampleur que prennent les maladies chroniques. La PI, apparait ainsi comme une nouvelle pomme de discorde entre les pays du Nord et ceux du Sud, en dépit de l’Accord sur les ADPIC (Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle) de 1994 qui prévoit que les gouvernements peuvent autoriser la production d’une molécule brevetée sous certaines conditions restrictives.

  • 30 janvier 2014: « Surveillance numérique planétaire : y-a-t-il pire que la NSA ? »
  • Lu dans 01Business

Les révélations d’Edward Snowden sur l’étendue des moyens de surveillance de la NSA peuvent légitimement choquer en raison de l’espionnage notamment économique qui en découle. Toutefois, nous devons aussi nous interroger sur notre rapport au numérique. La dépendance informationnelle que les utilisateurs développent vis-à-vis d’internet et surtout de Google est inquiétante. Jérôme Bondu dans cet article propose de rétablir l’indépendance informationnelle. C’est-à-dire cette capacité à se nourrir en toute indépendance d’informations. Pour cela, il propose d’abord de prendre conscience de manière individuelle de l’influence de Google en faisant preuve de responsabilité et de compréhension vis-à-vis des biais dans la recherche d’information. Ensuite, les organisations doivent proposer des formations adaptées. Les professionnels de l’intelligence économique sont les mieux placés pour diffuser les bonnes pratiques ajoute-il. Enfin, une prise de conscience politique que la souveraineté informationnelle est nécessaire dans un environnement de guerre économique.

  • 31 janvier 2014: « Le Maroc franchit le cap des 10 millions de touristes en 2013 »
  • Lu dans Veille Info Tourisme

Le Maroc a accueilli plus de 10 millions de touristes au cours de l’année 2013, soit une augmentation de 7% du nombre des arrivées par rapport à 2012, selon le ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad. «Le nombre des touristes qui se sont rendus au Maroc en 2013 s’est établi à 10.046.000 personnes, tandis que le total des nuitées a affiché une hausse de 9%» a-t-il précisé. Ce résultat selon le ministre marocain est dû à une augmentation du nombre de touristes étrangers. On note une progression à deux chiffres en provenance d’Italie (15%), d’Allemagne (13%) et d’Angleterre (12%). Les deux principaux pôles touristiques, Marrakech (sud) et Agadir (sud-ouest), ont concentré près des deux tiers des nuitées. D’ici 2020-22, Rabat s’est fixé pour objectif d’atteindre les 20 millions de touristes, afin de devenir l’une des «20 premières destinations au monde».

La Rédaction