Du choc des images | Presqu’un mois après l’arrestation de Laurent Gbagbo, l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn (DSK) pour « agression sexuelle, tentative de viol et séquestration » le 15 mai 2011 a littéralement enflammé la toile. Sur Facebook, certaines communautés africaines ont fait le parallèle entre la terrible humiliation subie par l’ancien président de Côte d’Ivoire et l’ex-directeur général du FMI. Zéro traitement VIP.
Par la rédaction
Les images de DSK, entouré de policiers, menottes aux poignets, barbe de 48 heures, yeux hagards, ont assommé l’ensemble de classe politique française. De gauche comme de droite. Exactement comme le film de l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, a choqué l’opinion publique africaine, malgré les divergences de vues sur la crise postélectorale en Côte d’ivoire. Car l’histoire que racontent ces images est d’une humiliation sans nom.
Sur Facebook, la plus grande place publique du monde, la majorité des avis postés dans les communautés africaines savourent « la leçon des Etats-Unis à la France » et sont d’autant plus virulents à l’égard de l’ancien directeur général du FMI que Nafissatou Diallo, sa victime – d’après les informations données par la police New-Yorkaise – est d’origine africaine.
« Après ce qu’ils ont fait dans l’ombre, les Français avaient à cœur d’exhiber leur prise de guerre : un Laurent Gbagbo en sueur, défait, humilié… Face à la justice américaine, ils peuvent enfin ressentir ce que l’Afrique a vécu ce jour », écrit un internaute sous anonymat.
Dans le même ordre d’idées, lire : Infoguerre à Bretton Woods : la cible « DSK »